Lettre ouverte au président Emmanuel Macron.

Les sourires ne cachent pas la longueur des dents acérées!

Lettre au Président Emmanuel Macron.

Monsieur le Président.

Monsieur le président de la France de 2017,  merci à vous d'avoir recherché et accepté cette charge de gouverner la France en pleine mondialisation. Une mondialisation que l'on peut approuver ou rejeter mais qui s'impose à tous sous la pression de plusieurs milliards d'êtres humains.

Vous êtes arrivé au pouvoir en affichant votre vision d'une France moteur d'une Europe plus unie,une Europe plus unie non seulement économiquement mais aussi unie patriotiquement. L'union fait la force, une évidence, et nous avons grandement besoin de cette union et de cette puissance face aux USA (qui spolient nos Entreprises, contrôlent notre Internet et nous imposent leurs mœurs par leur musiques et leur cinémas...), mais aussi face aux Russes qui occupent l'espace que nous laissons libre, ou encore face aux Chinois qui se développent inexorablement.

Vous êtes parvenu au pouvoir en clamant votre intérêt pour l'Europe tandis que vos concurrents avaient choisi de pourfendre l'Europe à part le candidat des  "Républicains" plus modéré sur le sujet (Mais qui, cependant, avait voté contre la création de l'Euro). Ces candidats qui nous ont vanté la France "patriotique", comme l'on vante les patriotismes locaux:Corses, Bretons, Catalans, Écossais, des partisans du Brexit, etc. ceci comme si nous étions encore au temps des royaumes, guerroyant les uns contre les autres.

 Ces concurrents, qui, d'ailleurs, se sont souvent comporté en personnages d'opérette.

Cela peux nous rappeler l'arrivée au pouvoir par deux  fois du Général de Gaulle qui fut aussi l'Homme de la réconciliation avec l'Allemagne (Adenauer) et de la méfiance avec les Anglais (véto Européen).

Comme lui, vous êtes un homme seul, aucun parti ne vous a fait la courte échelle pour parvenir à ce poste. Ainsi, ne devant rien à personne vous êtes un homme libre, un président libre.

Jeune capitaine le général de Gaulle s'était opposé au maréchal Pétain, (qui pourtant l'avait souvent soutenu) il défendait les divisions blindées modernes contre le ligne Maginot conçues en d'autres temps. Arrivé au pouvoir, il était un homme libre, un pouvoir qu'il a quitté (deux fois) lorsque la pression ordinaire des apparatchiks est devenue trop puissante.

Vous-même, vous avez compris que la mondialisation entraîne la création de grands blocs humains et que la France de 65 millions d'habitants doit largement contribuer à construire le "bloc Europe" et ceci pour assurer un équilibre mondial et par la même, une certaine paix sur terre.

En outre, lors de votre candidature à la présidence, vous êtes engagés simplement à moderniser tous les archaïsme. Vous vous êtes laissé le champs libre en ne développant qu'à minima les sujets. Cette attitude vous permet de ne pas vous enliser dans la gestion des affaires courantes et vous ouvre les portes pour lancer de vrais chantiers.

A cet égard, monsieur le Président, nous ne vous avons pas encore entendu sur la philosophie de  l'organisation même de nos sociétés. Pourtant votre jeunesse vous permet d'aborder ce sujet, si capital pour la bonne harmonisation de notre monde mutant.

Que diriez-vous, par exemple, que nos sociétés développées distribuent à chacun de ses membres une "allocation unique de citoyen", de la naissance à la mort. Une allocation aux multiples avantages et qui serait compensée financièrement par la suppression TOTALE de TOUTES aides et subventions INDIVIDUELLES.

Ainsi:

- Le citoyen aidé, ne sera plus un "assisté", il recouvrera ainsi sa fierté, élément essentiel du bonheur.

- Le citoyen entreprenant pourra, lui, plus facilement tenter sa chance, lancer son entreprise.

- Le citoyen passif pourra vivre, évidemment chichement, s'il le désire, et ceci est parfaitement respectable .

Par ailleurs, quelque millions de nos concitoyens qui œuvrent actuellement pour les innombrables calculs de droits, de plafonds, de cumuls, leur contrôle, etc.,. dans les administrations d'état ou locales, seront libérés de leurs emplois et mis à la disposition d'autres services, assorti sans doute d'une diminution importante de la durée générale du travail, leurs locaux forcément couteux en énergie seront libérés. Tous ces emplois devenus inutiles seront soit des sources d'économie considérables pour le budget, soit reconvertis dans d'autres actions aux service des citoyens et par exemple l'école, l'enfance etc.

A contrario de cette présentation idyllique, si la société actuelle continue sur sa lancée elle accroitra encore et encore les interventions publiques dans la vie de chacun. Et, au bout du compte, le "pouvoir" de la collectivité" supplantera totalement la liberté l'individu.

Bien sur, cette rapide présentation d'un monde meilleur n'est que l'expression d'une philosophie, le passage à l'application pratique serait (ou sera) d'une complexité sans pareille, mais l'enjeu est capital pour les toutes prochaines générations.

En attendant et par ailleurs, une première démarche serait de libérer le travail (des femmes et des hommes) des charges financières dites "sociales" qui pèsent sur le coup de la Main d'œuvre (et qui sont le résultat de 2 siècles de laisser aller dans la gestion des garanties sociales)  et qui confère, (aujourd'hui et de plus en plus) un avantage considérable aux "machines" et aux produits importés, et (demain) aux robots.

Le système des charges sociales n'a jamais été conceptualisé, Il s'est installé au fil des décennies durant les époque du plein emploi et avant la mondialisation généralisée.

Les temps ont changé, aujourd'hui l'impôt le plus important doit s'appliquer sur la consommation (TVA) en créant ainsi le double avantage de limiter la consommation, ce qui est bon pour la planète et de peser autant sur les importations que sur les produits fabriqués chez nous.

Voilà, monsieur le Président ce que j'espère de votre jeunesse et de votre talent.

Bien cordialement.