CHIRAC, l'instant et le futur

L'instant et le futur

Mort de jacques CHIRAC
ce 26 septembre 2019,

Une pluie de compliments tombe de toutes parts et sous de nombreux aspects de sa personne.

Jacques CHIRAC  a quitté le pouvoir en 2007, de son plein gré, et avec peu de considération, les jeunes, poussés notamment par Nicolas Sarkozy lui reprochaient d'avoir été "un roi fainéant, les anciens, d'avoir représenté la France depuis trop longtemps. C'était il y a 12 ans.

Et puis, le temps chassant les petites plaies, son image s'est de nouveau imposée de façon positive.

Ce n'est donc pas son décès qui est la cause de cette vive popularité, comme c'est souvent le cas lors des obsèques d'un quelconque défunt dont il est d'usage, lors des obsèques, de taire les parts obscures.

C'est plutôt que cet homme là, était très représentatif du peuple Français comme du peuple Gaulois. Il possédait le talent nécessaire pour ce poste prestigieux mais ô combien difficile de président de la République Française.

Pendant ses mandats, cela n'était pas apparu comme une évidence aux yeux de nombre de nos concitoyens qui souhaiteraient que le Président fasse plaisir à la fois aux uns et aux autres même quand les demandes sont contradictoires.

Ainsi l'on voit bien que l'Homme, voire l'électeur, réagit le plus souvent, avec trop de spontanéité, en écoutant telle ou telle promesse électorale facile ou en considérant d'abord ce qu'il pense de son intérêt immédiat plutôt que de l'intérêt du pays tout entier pour demain et après demain.

En cela, il n'est pas un hasard que les présidents des 2 pays les plus importants du monde en exercice sous J Chirac soient présent à ses obsèques, W Poutine et B Clinton, ainsi que des hauts représentants des mondes Africains et Arabes.

La démocratie aura atteint ses lettres de noblesse lorsque les électeurs voteront avec le souci du long ou en tous cas du moyen terme. A défaut les gouvernements de nos Etats ne sont que vastes services d'urgences qui placent des pansements là ou les plaies saignent le plus.

Pourtant cet idéal existera quand l'Homme aura atteint la sérénité de vivre sa vie en paix dans sa société et non pas en guérilla contre les représentants élus par ses concitoyens.

(Nota: Jacques Chirac, j'ai toujours voté pour lui et je m'en félicite aujourd'hui encore.)